Traitement des pollutions
Dans ce troisième axe, l’équipe TRAME développe des solutions alternatives éco-compatibles et/ou basées sur la nature pour l’élimination de pollutions dans l’environnement.
Une première approche se focalise sur la capacité d’espèces fongiques à la remédiation de sols (mycoremédiation). Elle s’appuie sur la caractérisation en couplant la culturomique et la spectrométrie de masse MALDI TOF. Cette approche, pionnière en environnement, est essentielle pour l'étude de la biodiversité et pour l'isolement de souches résistantes susceptibles d’éliminer des polluants présentes dans les sols.
L’équipe TRAME étudie également depuis de nombreuses années l’efficacité de l’utilisation de végétaux pour la phytoremédiation ou la phytostabilisation de composés métalliques ou de composés organiques dans des sites pollués (comme les anciennes friches industrielles des calanques de Marseille). L’équipé TRAME développe ainsi des tests in situ de barrières végétales à atténuer les transferts de particules (de plomb et d’arsenic) sur d’anciens sites industriels. L’équipe TRAME réalise notamment le suivi de la biodisponibilité des éléments métalliques, étudie la migration potentielle sols-plantes, et mène une recherche de biomarqueurs chimiques pouvant expliquer les migrations observées.
Depuis quelques années, la démarche de réutilisation des eaux usées traitées (REUT) pour l’irrigation en agriculture ou encore pour produire de l’eau potable est de plus en plus utilisée afin de limiter l’épuisement des ressources en eaux notamment dans la situation de stress hydrique amplifiée par les changements climatiques. Dans ce contexte, l’équipe TRAME étudie des traitements innovants basés sur l’utilisation de nouveaux matériaux composites (CA biosourcés-photocatalyseur) et de sources d’énergie peu énergivores (LED UV) voire renouvelable (lumière solaire), à l’échelle du laboratoire et à l’échelle pilote.